REFERENCES
COMPAGNIES
Les petits bouffons 1995-1999
(textes, décors, marionnettiste duo et solo)
Zygom'art théâtre 2000-2012
(textes, décors, costumes, marionnettiste solo)
Le grand gone 2009-2018
(textes, décors, musiques, interprète solo)
Il était une joie depuis2014
(marionnettiste solo)
PRESTATIONS
Les Petits Bouffons de Paris (75), Couleur Métamorphose (77), Lenôtre (75), La magie de Noël aux Tuileries - AME Productions Marc André / ONECS Céline Acquart (75), (Hôpital Trousseau (75), Festival de Mons (B), Sofitel(75), Entraide Leersoise (59), C.C. Auchan (59-62), C.C. Carré Sénart (77), C.C. Leclerc (59), C.C. Carrefour (21-59-62-77), Festival de la Toison D’or (21), BHF (75), Hotélia (59), Novotel (75), Dickson Constant (59), PMO Organisation (62), Gendarmeries (51-60), Police (62), Pompiers (59-62), Entraide Leersoise (59), (...) ainsi que de nombreuses écoles et centres de loisirs.
PARCOURS
Lorsque ma route a croisé celle de Guignol, en 1995, je ne connaissais rien de lui. Une vague image d'une marionnette qui bastonne le gendarme pour faire rire les gosses. C'est dire !
J'ai intégré la compagnie des "Petits Bouffons Nord", menée par Solange, connue également sous le nom de "la Gabelle", en tant que technicien. La technique consistant à baisser un levier et appuyer sur un bouton, tout en évitant de faire grincer le plancher, j'avais de quoi me tourner les pouces... et regarder le ballet des marionnettes !
C'est ainsi que j'ai découvert Guignol, des coulisses. Bien vite, c'est un autre spectacle qui m'a attiré : les réactions du public.
J'ai été fasciné par l'interaction entre le public et ces comédiens courts sur pattes. Rapidement, je me suis mis à "dépoussiérer" les pièces du répertoire. Pour la plupart, des adaptations du répertoire classique ou même contemporain. J'y ai surtout apporté cette touche d'humour et d'impertinence qui m'est propre et colle bien à Guignol.
De fil en aiguille, j'y ai peint mes premiers décors, écrit mes premiers textes. En parallèle, je commence à manipuler une marotte en introduction des spectacles, ayant comme passe-temps favori de parasiter le speech d'intro de la marionnettiste en chef.
Des marottes aux personnages secondaires, il n'y a qu'un pas à franchir. Pas, que je franchis prestement lorsque Solange rate le sien et tombe... gravement enceinte ! Pas le choix, avec un collègue, nous présentons ma première création. C'est un carton : un spectateur ri au mois de juillet 1996. D'autres enchaîneront, jusqu'en 1999. Malheureusement, des dissensions au sein du théâtre me pousse à prendre l'air. Ce que je fais avec des semelles de plomb.
Quelques mois plus tard, alors que je repassais ma chemise Hawaïenne en vue d'une audition en tant que doublure de Carlos, je suis rappelé par Solange pour faire une pige de 5 jours sur Dijon. Cela tombe bien, il me manque quelques 70 kilos pour danser sur le tirlipimpon.
J'y croise les "Petits Bouffons de Paris" et, là, deuxième claque. Les histoires, les costumes, les décors, le rythme... je découvre un autre Guignol, encore plus ambitieux. Le duo formé par Pascal et Bernard est excellent ! J'ai croisé d'autres Guignolistes depuis, mais ils restent "au-dessus", à mes yeux. Alors que j'avais décidé de faire une croix sur la marionnette, non pas que j'avais envie de me mettre au fil, tout simplement arrêter, ils m'encouragent à continuer.
En 2000, j'intègre "Zygom'art théâtre". Pendant quelques années, j'y peaufine encore mon jeu, mes textes. Je me lance dans la couture et la réalisation de costumes. Je parcours le Nord de la Loire, beaucoup Paris. D'un quartier dit "difficile", au salon d'un palace Parisien, Guignol me prouve qu'il survole les barrières sociales. Si les codes ne sont pas les mêmes, les émotions le sont, elle ! A l'invitation de Pascal, je commence à également à me produire de manière saisonnière au théâtre Guignol de Villeneuve-la-Garennes.
En 2010, j'intègre le théâtre "le grand gone". C'est à cette période que je décide d'exploiter l'un de mes hobbies : la musique. Je commence donc à composer des musiques pour mes spectacles. J'y développe également "Guiliguili-sous-aisselles".
En parallèle, depuis 2014, je me produis pour la compagnie "Il était une joie", d'Orléans. Compagnie spécialisée dans l'animation en centre commercial, les conditions de travail m'oblige à jouer différemment. Mon Guignol est, ici, en mode "bourrin". Pas de jeux de mots alambiqués, Inutile de compter sur l'inter-action, l'environnement étant particulièrement bruyant.
Entre deux spectacles, je mets à profit mon temps libre pour apprendre la sculpture en autodidacte. D'abord, en faisant de la copie, puis en créant. Aujourd'hui, après avoir massacré la moitié de la forêt Amazonienne et reconstitué deux saucisses knacki avec mes doigts perdus dans la bataille, j'ai pris l'ascendant sur mes ciseaux.
En 2018, par lassitude et manque de bras, l'association le grand gone ferme ses portes. Y ayant laissé mes empreintes artistiques et digitales, c'est sans mal qu'ils accepteront de me laisser reprendre le nom.
2019, fort de ce savoir-faire, je lance mon activité artisanale tout en proposant mes spectacles et plus encore...